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Pendant des millénaires, les bisons ont fourni aux Premières Nations non seulement la viande, mais ont aussi les peaux essentielles pour survivre aux hivers froids. La population des bisons des prairies avait déjà atteint de 30 à 200 millions d’individus. Néanmoins, les peuples des Premières Nations étaient frugaux même au cœur de l’abondance et ne tuaient que les animaux dont ils avaient besoin. Ils se servaient aussi de toutes les parties de l’animal, des cornes aux poils de la queue. L’arrivée du chemin de fer dans l’Ouest américain a facilité la chasse abusive par les trappeurs, les colons et les touristes sportifs. Dans les années 1870, les trappeurs américains envoyaient annuellement des centaines de milliers de peaux de bisons vers l’est; pendant l’hiver de 1872-1873, plus de 1,5 million peaux ont été entassées dans des trains. Aussi, certains généraux de l’armée américaine ordonnaient aux soldats de chasser les bisons pour priver les Amérindiens de toute source de nourriture. |
En 1880, il ne restait que quelques milliers de bisons aux États-Unis et au Canada. La famine, causée par la destruction des réserves de bisons, a forcé plusieurs dirigeants autochtones canadiens à signer des traités défavorables avec le gouvernement canadien; ils devaient obtenir des vivres pour leurs communautés affamées. |
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