Montréal, le 10 octobre 2024 — Le Programme antiracisme de la Fondation CJPME (PARFC) condamne les efforts continus de certains responsables canadiens, chroniqueurs et autres acteurs visant à diffamer Amira Elghawaby, la Représentante spéciale du Canada pour la lutte contre l'islamophobie. Cette campagne de diffamation cherche à discréditer le travail d'Elghawaby en présentant son soutien aux droits civils des manifestants palestiniens comme étant source de division et inapproprié. Le PARFC souligne qu'Elghawaby ne fait que son travail en plaidant pour la liberté d'expression, y compris pour les voix musulmanes et pro-palestiniennes au Canada.
« Amira Elghawaby remplit son rôle avec intégrité en dénonçant l'islamophobie et d'autres formes de discrimination afin de créer un environnement sûr et inclusif pour les musulmans et les Palestiniens au Canada. Affirmer que ses efforts sont source de division ou d'extrémisme revient à déformer l'objectif fondamental de son poste », a déclaré Jamila Ewais, chercheuse principale au PARFC. « Elghawaby ne plaide pas pour la violence ou l'extrémisme, mais plutôt pour la création d'un environnement inclusif où chacun, y compris les Palestiniens et les musulmans, peut se sentir en sécurité et jouir des mêmes droits que n'importe quel autre groupe. »
Les critiques contre Elghawaby se concentrent presque exclusivement sur son soutien à l'activisme palestinien et aux manifestants, l'accusant d'être source de division ou de défendre l'extrémisme. À ce titre, le PARFC considère ces allégations comme des exemples évidents de racisme anti-palestinien (RAP) visant à l'empêcher de soutenir les droits civils du mouvement pro-palestinien au Canada. Malgré ces accusations infondées, Amira Elghawaby a accompli des avancées significatives dans son rôle de Représentante spéciale du Canada pour la lutte contre l'islamophobie. Elle a plaidé pour des changements politiques pour lutter contre l'islamophobie systémique, mené des campagnes d'éducation publique pour sensibiliser aux méfaits de la discrimination et établi des alliances avec des groupes marginalisés pour favoriser l'inclusivité. Son travail inclut également le soutien aux communautés musulmanes touchées par des crimes haineux et la défense des droits des Palestiniens, veillant à ce que la liberté d'expression et l'activisme soient protégés.
Le travail d'Elghawaby est un atout qui doit être protégé. Sa nomination en tant que Représentante spéciale du Canada pour la lutte contre l'islamophobie est survenue en réponse aux attaques meurtrières contre la communauté musulmane, reflétant l'engagement du gouvernement à lutter contre la haine et à défendre les droits humains des musulmans au Canada. Son rôle est essentiel pour créer une société où les musulmans, y compris les voix pro-palestiniennes, ne sont pas déshumanisés mais sont valorisés et protégés. Le PARFC soutient des politiques qui garantissent la liberté d'expression, les emplois et le droit de contester sans craindre des représailles ou des campagnes de diffamation. Les critiques à l'encontre d'Elghawaby pour avoir défendu les droits des Palestiniens et lutté contre l'islamophobie sont enracinées dans la discrimination et doivent être contestées. Le gouvernement Trudeau a la responsabilité de défendre son travail et de s'assurer que son rôle est préservé, réaffirmant ainsi l'engagement du Canada à lutter contre l'islamophobie et le racisme anti-palestinien.
À propos du PARFC – Le mandat du Programme antiraciste de la Fondation CJPMO (PARFC) est de sensibiliser le public au racisme au Canada. Ce mandat s'inscrit dans l'objectif plus large de la Fondation qui est de surveiller et de combattre les manifestations de racisme, de xénophobie et de discrimination en sensibilisant le public à ces préjugés.
Pour plus d'informations, veuillez contacter Jamila Ewais, 514-389-8668
PARCF, [email protected] www.cjpmefoundation.org
Ce communiqué de presse peut être reproduit en tout ou en partie sans autorisation.
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