Des villages entiers du Sud-Liban et des zones de la banlieue de Beyrouth ont été complètement détruits et anéantis par les frappes aériennes israéliennes, obligeant les habitants à fuir leurs maisons et leurs villes. Avec plus de 3 000 personnes tuées et plus de 1,2 million de personnes déplacées, beaucoup se trouvent encore dans une situation extrêmement difficile. Ils ont perdu leurs maisons et l'accès aux produits de première nécessité nécessaires à leur survie. Les enfants, déplacés de leurs maisons et de leurs écoles, sont également confrontés à des expériences traumatisantes en raison des impacts de cette guerre.

La Fondation CJPME, à travers son projet «Réponse Humanitaire Pour le Liban», travaille avec ses partenaires pour aider les civils libanais profondément touchés par la crise. Le projet fournira un soutien essentiel aux familles libanaises, notamment des paniers alimentaires, des kits de produits prêts à consommer (RTE) et des kits d'hygiène.

La Fondation CJPMO (organisme de bienfaisance canadien enregistré, numéro 841493539 RR 0001) s'associe à l'International Development and Relief Foundation (IDRF) et à des organisations libanaises locales pour mener à bien cette action. La Fondation CJPMO émettra un reçu fiscal pour les dons de 20 $ ou plus.

Ce projet est une entreprise humanitaire vitale, qui soulage la souffrance et soutient la dignité. À l'approche de l'hiver, les conditions de vie des personnes touchées risquent de se dégrader encore davantage. Il est donc urgent de leur apporter un soutien pour leur permettre de faire face aux conséquences de cette guerre dévastatrice.

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Contexte du projet:

Le 23 septembre 2024, Israël a lancé une campagne de frappes aériennes dévastatrices sur le Liban, entraînant des destructions massives et des pertes humaines, marquant la journée la plus meurtrière depuis la guerre de 2006. Les chiffres suggèrent que plus de 3 000 personnes ont été tuées, dont un grand nombre de femmes et d'enfants. Des milliers de personnes sont toujours portées disparues et plus de 1,2 million de personnes ont été déplacées. Cette crise a gravement touché le sud du Liban et Beyrouth, où des communautés entières ont été détruites, compromettant davantage l'infrastructure déjà fragile du Liban, affaiblie par des années d'instabilité politique et une crise prolongée des réfugiés syriens. Bien que les organisations internationales, y compris les agences de l'ONU et les ONG locales, se soient mobilisées pour répondre à la crise, l'ampleur et l'intensité de la situation ont largement dépassé leurs ressources. Même avec le récent cessez-le-feu, l'accès aux zones touchées reste difficile, et les besoins immédiats tels que les matelas, les couvertures, l'eau potable, la nourriture, le carburant et les unités médicales mobiles manquent cruellement.

Même avant ce conflit, le Liban était confronté à une crise politique, économique et sociale de plus en plus grave. On estime que 3,7 millions de personnes auront besoin d'une aide humanitaire en 2024, notamment des Libanais vulnérables, des réfugiés syriens et palestiniens et d'autres communautés de migrants. Les frappes israéliennes ont encore érodé la capacité de l'État à fournir des services essentiels, privant les civils d'un accès fiable à l'eau, à l'électricité et aux soins de santé. Les enfants ont été particulièrement touchés, contraints de fuir leurs maisons et d'abandonner leurs écoles, ce qui a perturbé leur éducation et leur sentiment de sécurité. Si de nombreuses personnes déplacées peuvent à présent rentrer chez elles, d'innombrables autres n'ont plus de maison où retourner. Environ 37 villages ont été complètement rasés et certaines zones ne sont toujours pas sûres pour les habitants. La situation a particulièrement affecté les femmes et les jeunes filles, qui sont exposées à des risques accrus dans ces conditions instables. Les hôpitaux, qui connaissaient déjà des difficultés avant le conflit, sont désormais incapables de répondre à l'augmentation de la demande et fonctionnent avec des ressources minimales. Les difficultés économiques du Liban, aggravées par l'explosion du port de Beyrouth en 2020 et le Covid-19, ont fait que près de 44 % de la population vivra en dessous du seuil de pauvreté en 2024, l'insécurité alimentaire s'aggravant dans tout le pays.

Projet proposé:

Le projet proposé vise à répondre aux besoins immédiats de centaines de familles déplacées (en fonction des fonds collectés) et de leurs familles d'accueil en leur fournissant des paniers alimentaires, des kits prêts-à-manger (PAM) et des kits d'hygiène. Ces fournitures contribueront à restaurer les conditions de vie de base et à alléger le fardeau économique qui pèse sur les ménages d'accueil. Les distributions privilégieront la dignité, l'équité et la sensibilité culturelle, en accordant une attention particulière aux besoins des groupes vulnérables, notamment les femmes, les enfants et les personnes âgées. En outre, un système de suivi et d'évaluation approfondi permettra de contrôler l'efficacité des distributions et de maintenir l'obligation de rendre compte. En responsabilisant les partenaires libanais locaux, en soutenant les familles d'accueil et en impliquant les communautés dans le processus, le projet ne se contente pas de répondre aux besoins humanitaires immédiats, il contribue également à renforcer la résilience et à favoriser la confiance au sein des communautés touchées.

Mise en œuvre et suivi:

Nos partenaires s'engagent à mettre en œuvre les projets de manière respectueuse et transparente, avec des garanties d'équité et de respect des droits de l'homme. Les bénéficiaires disposeront de canaux de retour d'information et les évaluations après service permettront d'orienter les améliorations. Des mesures de contrôle de la qualité seront mises en œuvre, notamment des visites sur le terrain, des rapports réguliers et une surveillance financière, afin de garantir la responsabilité et une réponse efficace. L'impact du projet sera contrôlé et évalué au moyen de cadres structurés afin de maintenir des normes élevées et de répondre efficacement aux besoins de la communauté.